La fracture, la rupture et l'épine

Avec la libération des infirmières bulgares, c'est une présidence tonitruante qui démare. Du côté de l'Elysée on ne craint pas la rupture de stock sur les projets de réformes et les initiatives à l'international. Le projet de loi relatif aux libertés des universités (http://www.legifrance.gouv.fr/html/actualite/actualite_legislative/libertes_universites.htm) n'aura pas mis les profs ni les étudiants dans la rue malgré le CPE version 2.0 que l'UNEF promettait, au final le projet est largement enterriné.

Au niveau européen la France se réaffirme, la présidence française s'annonce chargée, le traité constitutionnel européen (réduit en conséquence) sera au programme. Les portugais et les slovènes vont diriger l'Europe mais c'est la présidence française qui est attendue pour les orientations futures de la construction européenne. On en oublierait presque ces douzes années de chiraquie.

De son coté la fracture sociale se trouve face à ses responsabilités. Avec la levée de l'immunité certaines affaires de justice sont revenues dans l'actualité. Seul le dossier clearstream sera écarté, Dominique de VILLEPIN servira sans doute de fusible comme Alain JUPPE pour un autre dossier. Que restera-t'il des années "Chirac" c'est une bonne question.

Enfin l'épine, celle qui reste au final une fois que la rose qui s'est éclose a quitté le champ médiatique. Les ennemis de celui qu'ils appellent "Flamby" se sont finalement accordés pour ne pas toucher au calendrier interne du P.S., au grand desarroi des éléphanteaux emmenés par E. VALS et A. MONTEBOURG. Les municipales de 2008 commencent et le P.S. n'est toujours en ordre de bataille, à suivre donc...